Sociétaire de l’Histoire de la Médecine, Primé par le Littré 2021 pour le meilleur essai par le groupement des écrivains médecins, consultant et conférencier Patrick Vincelet rassemble divers auditoires. Depuis une vingtaine d’années, l’auteur remplit sa tâche d’écrivain, essayiste, romancier, militant et sortant de son confort social pour prendre parti pour le respect des différences et les souffrances du monde rural.

Diplomé en Lettres, Philosophie, Logique, Psychopathologie clinique, « un touche à tout pour accéder aux combats des richesses propres aux différences » disait de lui son propre père.

Professeur d’université dans le champ du handicap, de la médecine de rééducation, de la psychologie et de la psychiatrie, de l’autisme, de l’anorexie, de l’hystérie, il pratiqua une clinique régulière, créant l’externat psychothérapique expérimental de Villeparisis, consultant et attaché de consultation dans ces domaines, dirigea le CMP de l’Abbaye dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, accueillant les adolescents et jeunes adultes addictifs.

Membre nommé par le ministère de la Santé au conseil supérieur des maladies mentales, il a mené un combat constant contre les discriminations.

Il doit à sa mère (enseignante de philosophie pour les détenus) la connaissance du milieu carcéral et de la culture africaine ; il doit à son père la connaissance de l’art africain. Il s’est intéressé à l’ethnopsychiatrie africaine. Il vient de retrouver les enseignements oraux de sa mère et publie un ouvrage biographique.

Un premier travail à la prison de Kinshasa (RDC), une appartenance au mouvement antipsychiatrique de 1968, une position face à l’injustice et à la souffrance sans concession, semblent avoir taillé le bonhomme.

Pour lui, sa vie est faite de rencontres à ne pas manquer, dans la tolérance et le respect, et de rendre aux autres ce qui a été chance et privilège pour lui. Depuis quelques années, il contribue à la transmission en écrivant et publiant.

Pour se présenter, il marque sa vie par des étapes de rencontre : une famille de forestiers qui lui donne le goût de la nature ; un grand-père maternel escroc résistant, Georges, une figure marginale et bourgeoise sur laquelle il a écrit une enquête sujette à un film ; un professeur de français, Jacques Talvard ; un philosophe, Deleuze ; un psychanalyste, Perrier ; un maître, Jacques Lacan ; Michel Andrieux, parent d’enfant handicapé et président d’association gestionnaire ; deux psychiatres, Stan Tomkiewicz, jury de sa thèse et initiateur de sa connaissance des déviances sociales, et Claude Orsel, fondateur de l’Abbaye et chef de service alcoologue, spécialiste des addictions ; un dominicain frère Bruno C. ; un cardinal, Jean-Marie Lustiger ; des communautés religieuses ; des artistes, des avocats, des analysants, des étudiants, des internés, des écroués… chance et bonheur de ces rencontres.

Tous se retrouvent dans tel ou tel de ses livres.

Il a reçu des distinctions et six prix pour ses ouvrages. Il consacre sa vie à la transmission par l’écriture et les conférences ; les voyages missionnaires au Burkina Faso et la présidence du jury international du Salon des arts africains à Ouagadougou qui lui permet d’agir pour le respect des droits pour les artisans et les artistes femmes et hommes de se déplacer à travers les Etats pour montrer leur travail.

Il publie Suicide au cœur des paysans, opus combattif pour affirmer que le dernier tabou qui cache la mort doit tomber. Le monde paysan accueille ce travail avec reconnaissance et respect.

Son dernier ouvrage (septembre 2025), le plus intime et le plus percutant, un essai sociologique, psychanalytique : Les gens Du peu, les gens De peu, l’Anorexie Sociétale chez Lazare est déjà débattu dans des cercles humanistes.

Ancien président de l’association d’aide médico-psychologique aux religieuses et religieux, président du salon international d’Arts Africains de Ouagadougou, membre des écrivains combattants, membre de la société des gens de lettres, il publie chaque année au moins un essai et un roman.

Ses éditeurs l’accompagnent (Le Cerf, Orep, Zinédi, Albin M, Glyphe, l’Harmattan  Afrique, Les Impliqués, Lazare…) au gré de ses thèmes et de leurs propres lignes éditoriales.