Attiré par l’imaginaire sous toutes ses formes, de l’étrange à la science-fiction en passant par le surnaturel, l’horreur et l’épouvante depuis son plus jeune âge, Jean-Jacques Jouannais, ancien commissaire, promu sous-directeur au ministère de l’Intérieur en 1992, a choisi de privilégier ce genre littéraire lorsqu’il s’est lancé, il y a plus de vingt ans, dans l’écriture de nouvelles. C’était alors, pour lui, une manière de s’évader d’un univers devenu trop technocratique à son goût. 

 

Si le fantastique demeure son domaine de prédilection, il n’a pas négligé pour autant les écrits de facture plus classique, nouvelles, romans policiers et pièces de théâtre, notamment. À ce titre, il a participé à de nombreux appels à textes ainsi qu’à des concours tout en collaborant, de manière occasionnelle, à certaines revues littéraires comme « Rue Saint-Ambroise », une référence en matière de nouvelles. 

 

En 2021, Il a obtenu le prix de La Cour de l’imaginaire pour son roman Les Passe-temps de l’Immortel , récit mouvementé d’un vampire ayant traversé près de deux siècles d’Histoire. L’année suivante, il a publié un recueil de nouvelles intitulé L’Héritage du démon et autres cauchemars vampiriques. 

 

Le Blockhaus  correspond à un défi qu’il s’est lancé il y a trois ans : écrire un thriller dont l’action se passerait dans le Pays d’Auge, principalement à Villers-sur-Mer. C’est dans cette commune à laquelle il est très attaché que cet ancien Parisien passe la quasi-totalité de ses vacances d’été depuis les  années cinquante.